Un groupe d’étude sous la direction du Dr Carolyn F. Weiniger, anesthésiste en obstétrique au CHU Hadassah, a mis au point un nouveau modèle permettant d’identifier les cas de placenta accreta, une implantation anormale du placenta dans la paroi utérine.

L’équipe a étudié les données relatives à 46 623 femmes ayant accouché à Hadassah au cours d’une période de neuf ans. Le modèle prédictif est basé sur trois facteurs cliniques qui seraient évalués dans les cas où la présence d’un placenta accreta est soupçonnée :
- la présence de placenta praevia
- le nombre d’antécédents de césarienne
- l’éventualité de placenta accreta décelée à l’échographie
À une « valeur seuil de sensibilité maximale », le modèle a identifié 100% des patientes pour lesquelles le diagnostic était confirmé.
Les données fournies par ce modèle pourraient éviter des interventions inutiles à certaines femmes : anesthésie générale, perfusions intraveineuses de gros calibre et hystérectomies électives, par exemple.
Le Dr Weiniger a présenté son modèle à la conférence annuelle de la « Society for Obstetric Anesthesia and Perinatology » (Société d’anesthésie obstétrique et périnatale). Pour lire l’article dans Ob. Gyn. News : cliquer sur