Une équipe médicale de l’hôpital universitaire Hadassah a fait usage du premier traitement au monde à base de cellules souches pour la prise en charge thérapeutique des maladies de la moelle osseuse et a ainsi sauvé trois vies. Ce traitement, le PLX, a été mis au point par Pluristem.
« Maintenant qu’un troisième malade a été soigné avec succès », » explique le Pr Reuven Or, Directeur du Service de Greffe de moelle osseuse, d’immunologie et de cancérologie à Hadassah, « nous pouvons affirmer que les cellules placentaires PLX évitent une issue fatale aux patients atteints d’insuffisances médullaires (raréfaction de la moelle osseuse). Ces résultats sont très encourageants et il est permis d’espérer que les futurs essais cliniques confirmeront l’efficacité des cellules PLX. A mon avis, ce traitement représente un grand espoir de guérison dans les cas d’insuffisance médullaire et, une fois autorisé par la voie règlementaire, il pourra être mis à la disposition de tous ceux qui en auraient besoin. »
Le dernier patient en date, un homme de 45 ans atteint d’une leucémie myéloïde aiguë, une forme de cancer du sang, avait déjà été traité par chimiothérapie et une greffe de moelle osseuse provenant d’un donneur non apparenté, mais sa vie étaient toujours menacée par un déficit en globules blancs persistant. Après deux injections intramusculaires de cellules souches placentaires, à une semaine d’intervalle, son état clinique et sa santé en général se sont améliorés au point qu’il a pu rentrer chez lui.
Le Président-Directeur général de Pluristem, Zami Aberman, pense qu’au delà de l’amélioration de l’état de ces trois patients, les données recueillies laissent espérer que les cellules PLX pourraient être bénéfiques dans les cas où des greffes de moelle osseuse ont échoué, qu’elles soient d’origine allogénique (génétiquement différente) ou autologue (cellules prélevées sur le patient lui-même).