Actualité du: 13 mai 2012
Les enfants guéris du cancer soutenus par la clinique spécialisée du CHU Hadassah
De nos jours, 80% des enfants atteints d’un cancer survivent à la maladie. Il est donc devenu nécessaire de se pencher sur les problèmes complexes qui se posent à eux après la fin du traitement, d’où la création par le Centre Hospitalo-Universitaire Hadassah d’un service spécialisé, la Clinique des Enfants survivants du cancer.
Sous la direction du Dr. Michael Weintraub, chef du Service d’Hémato-oncologie pédiatrique, et de Chanie Stoffer, infirmière gestionnaire, plus de mille survivants d’un cancer dans l’enfance sont actuellement pris en charge par la clinique. Une équipe multidisciplinaire les aide à surmonter les séquelles négatives de la chimiothérapie et des rayons, les nouveaux cancers pouvant survenir à la suite d’un traitement anti-cancer, ainsi que les problèmes psychosociaux et de réadaptation à la vie « normale ». Par exemple, certains enfants doivent faire face à la peur d’une rechute, à une certaine stigmatisation sociale en tant qu’anciens cancéreux et à des handicaps physiques provoqués par la maladie.
La Clinique de Hadassah fait appel à des rééducateurs spécialisés, des cardiologues, des pneumologues, des audiologistes, des ophtalmologues, des endocrinologues et des spécialistes de la fécondité, des psychologues, des psychiatres, des éducateurs pour enfants en difficulté et des travailleurs sociaux afin de faciliter le devenir de ces anciens malades. L’équipe de la Clinique s’adresse également à de nombreux organismes communautaires afin de s’assurer que les survivants reçoivent toute l’aide nécessaire pour surmonter les handicaps éventuels.
Enfin, l’équipe fait de la recherche clinique sur les suites des cancers de l’enfance et des différents traitements. Quelques sujets en cours d’étude : la qualité de vie des survivants du rétinoblastome (cancer de l’oeil de l’enfant), les complications vasculaires à long terme du traitement anti-cancer chez l’enfant et les susceptibilités à l’obésité et à l’hypercholestérolémie des survivants d’un cancer pédiatrique.
