
Lors de son passage dans le Service d’Ophtalmologie de l’hôpital Ein Kerem-Hadassah pour des soins d’urgence à un oeil, Dominique Moïsi, le fondateur de l’Institut français des relations internationales, a noté « les signes les plus réconfortants et les plus porteurs d’espoir dans cette partie du monde depuis de nombreuses années. »
Au cours des sept heures passées à Hadassah, M. Moïsi a remarqué des citoyens israéliens âgés jouant avec de jeunes enfants palestiniens, des médecins et infirmiers palestiniens s’occupant de malades juifs et arabes tandis que des médecins et infirmiers israéliens se penchaient sur le cas de patients d’origine arabe. « C’est un peu comme si les malades se conduisaient ici comme des personnes saines d’esprit, » observe-t-il, « alors qu’en dehors de l’univers hospitalier ce sont les personnes en bonne santé qui ont un comportement pathologique. »
Auteur de « La géopolitique de l’émotion : Comment les cultures de peur, d’humiliation et d’espoir façonnent le monde », M. Moïsi a publié ses impressions dans un article diffusé par Project Syndicate, une revue en ligne de commentaires originaux, attachants et aptes à susciter la réflexion proposés par des penseurs réputés du monde entier. Pour lire cet article, allez sur http://www.project-syndicate.org/commentary/eyesight-for-israel-s-blind-by-dominique-moisi