Adin, treize ans, a été opéré à coeur ouvert pour le remplacement d’une valve pulmonaire à l’hôpital Hadassah Ein-Kerem. Voici ce qu’en dit sa grand-mère en évoquant le vécu de la famille pendant le séjour à l’hôpital.
« Dans l’Unité pédiatrique, où Adin a passé la nuit avant l’intervention et est retourné après avoir quitté les soins intensifs pédiatriques, il y a une place à côté de chaque lit, réservée aux parents. Tout à côté de l’Unité de soins intensifs pédiatriques, on a installé des alcôves pour accueillir les familles. Même si les parents ne peuvent pas passer la nuit aux soins intensifs, on peut venir les chercher très rapidement s’il le faut.
Adin sait que son chirurgien, le Dr Eldad Erez, est le médecin responsable de la chirurgie pour les cardiopathies congénitales au Service de Chirurgie cardiothoracique. Aussi, à leur première rencontre, Adin avait une longue liste de questions à lui poser, auxquelles le médecin a répondu avec patience et sincérité, même quand Adin a demandé : « Est-ce que je risque de mourir ? » Le médecin a répondu que la mort n’était pas impossible, mais qu’Adin avait plus de chances de se faire écraser par un camion que de mourir pendant l’opération.
Le jeune garçon est reparti rassuré et confiant. Sara, sa grand’mère, rapporte que le Dr Erez est réputé être le meilleur chirurgien cardiaque d’Israël. « Cela veut certainement dire qu’il est parmi les meilleurs du monde, » ajoute-t-elle.
Le lendemain de l’intervention, une des soeurs d’Adin a envoyé un email disant « Il se porte au mieux !! Aux soins intensifs il ont débranché la plupart des fils et demain il partira pour le service pédiatrique ordinaire. D’ici dimanche, on peut espérer sa sortie. »
Effectivement, Adin a quitté les soins intensifs le jeudi et l’hôpital le dimanche suivant. Conformément aux prévisions, il a pu retrouver sa salle de classe trois semaines plus tard. »