Qu’est-ce qui vous a attiré à célèbre ?
Depuis près de deux ans je donnais des récitals au profit de Hadassah France. J’ai été enthousiasmé par cette organisation et par le CHU Hadassah, exemplaire sur le plan médical mais aussi un symbole de paix, de générosité et d’humanité. Tout au long de ma carrière, c’est ce même message que j’ai tenté de transmettre à mon public.
Que pensez-vous pouvoir apporter à Hadassah Jeunes ?
De nouveaux horizons pour une nouvelle génération de donateurs. Ce renouvellement est plus que jamais nécessaire car les besoins de financement de Hadassah ne cessent de croître.
Quelle est la singularité de Hadassah Jeunes par rapport à d’autres organisations ?
Avant d’adhérer à Hadassah, j’étais ambassadeur de l’Unicef, le Fonds des Nations unies pour l’enfance. Dans chaque ville où je me produis, je réserve toujours un moment pour chanter dans un hôpital pour enfants. Quand j’ai donné un récital à Tel Aviv, je connaissais déjà les gens extraordinaires qui travaillent pour Hadassah France, et j’ai demandé s’il serait possible de prévoir une visite au CHU de Jérusalem. C’était tellement impressionnant qu’en 48 heures je me suis arrangé pour organiser un concert à l’hôpital Mount Scopus. De retour à Paris, j’ai démissionné de l’Unicef parce que je voulais consacrer plus de temps à Hadassah.
Quels sont vos projets pour votre section ?
Je voudrais sensibiliser toutes sortes de personnes — quelles que soient leurs origines ou leur religion — à ce que fait Hadassah. Je souhaite organiser des événements qui rapporteront des fonds directement à l’hôpital et, enfin je saisirai toutes les occasions de médiatiser l’image de Hadassah en France, en Israël et partout dans le monde.
J’aimerais aussi réunir toutes les antennes YHI et créer une section à Moscou en 2012, car j’y chante une fois par mois. Mais je voudrais surtout créer une autre fondation en parallèle qui s’appellerait « Les artistes pour Hadassah ». Après chacune de mes visites au CHU Hadassah, je m’efforce de ne pas perdre de vue les souhaits exprimés par les malades et les médecins. Récemment on m’a parlé de la nécessité d’assurer un soutien psychologique, particulièrement pour les jeunes. Donc, avec l’aide des pédiatres, les patients indiqueront quels sont les artistes qu’ils rêvent de rencontrer et, grâce à mes relations, j’essaierai de faire de ce rêve une réalité !
Je remercie Hadassah de me donner la possibilité de faire du bien autour de moi.