Au Service de Neurologie à Hadassah — un pôle de référence pour les pathologies neurologiques les plus complexes et les plus difficiles à traiter — les médecins inaugurent de nouvelles thérapeutiques et poursuivent des recherches. Le monde entier s’intéresse à ces résultats révolutionnaires dont certains concernent des nouveautés dans le traitement de la maladie de Parkinson.
Plusieurs équipes à Hadassah commencent à mieux comprendre les causes de la maladie de Parkinson, à mettre au point des outils diagnostiques permettant d’identifier les atteintes de la maladie à un stade plus précoce et de prévoir son déroulement, à imaginer de nouvelles stratégies thérapeutiques pour l’arrêter à ses débuts ou en retarder l’évolution et, enfin, aux stades plus avancés, à en atténuer les symptômes.
La maladie de Parkinson est une affection neurologique dégénérative, caractérisée par la destruction sélective des neurones dopaminergiques, cellules nerveuses d’une zone située à l’intérieur du cerveau. « Nous savons en partie ce qui ne fonctionne pas, mais nous n’en comprenons pas entièrement le pourquoi, » explique le Professeur Tamir Ben-Hur, Chef du Service de Neurologie à Hadassah.
Le diagnostic est posé par l’observation clinique, mais à un moment où environ 50% des neurones synthétisant la dopamine sont déjà perdus. « À ce stade assez avancé, » remarque le Pr Ben-Hur, « nous ne pouvons absolument pas prédire ce que sera l’évolution de la maladie chez tel ou tel patient. »
Les projets principaux de recherche sur la maladie de Parkinson en cours à Hadassah ou prévus à l’avenir sont détaillés sur /news/article.asp?id=2174 (en anglais)