Lamis Shibli Ghadir, employée d’origine arabe du C.H.U Hadassah de Jérusalem au sein de l’Unité des Soins Intensifs Pédiatriques (PICU) basée à Ein Kerem, a donné une interview au journal britannique Fathom, afin d’expliquer les défis mais aussi les avantages de sa situation : «je suis une employée sociale de l’Hôpital universitaire Hadassah de Jérusalem et j’enseigne également le travail social à l’Université hébraïque ».
Au cours de cette interview, elle évoque notamment la nécessité de gagner la confiance de ses collègues ainsi que la prépondérance de l’échange et du partage pour combler le fossé entre les peuples de différentes cultures : « chaque jour, je travaille dur pour communiquer, pour bâtir la confiance, et pour protéger les patients du conflit israélo-palestinien. Mais les récompenses sont énormes, Hadassah est une institution fantastique, un modèles de coexistence ».
Lamis Shibli Ghadir conclut son intervention par le rôle de passerelle pour la paix de l’Hôpital Hadassah, si important au sein de cette région instable et qui lui a valu une nomination au Prix Nobel de la Paix en 2005 : « je suis fier que nous apportions des soins pour tous les patients, qu’ils soient de Jérusalem-Ouest, de Jérusalem-Est, des colonies ou de Bethléem et de Ramallah; qu’ils soient juifs, arabophones musulmans, chrétiens ou druzes ».
Pour en savoir plus et lire l’article original : http://fathomjournal.org/an-arab-social-worker-in-israel/